Puisque rien ne dure de Laurence Tardieu

4ème de couverture : Je meurs voilà ce qu’elle m’écrit Vincent je meurs viens me voir viens me revoir une dernière fois que je te voie que je te touche que je t’entende viens me revoir Vincent je meurs. Et au bas de la feuille, en tout petit, presque illisible, son prénom, Geneviève, tracé lui aussi au crayon à papier, comme le reste de la lettre, de la même écriture tremblante, défaillante, si ce n’avait pas été ces mots-là on aurait pu croire à l’écriture d’un enfant, on aurait pu sourire, froisser la feuille, la jeter à la poubelle et l’oublier ; mais non, ce n’est pas un enfant, c’est Geneviève qui meurt.

Mon avis : Vincent habite Paris et reçoit une lettre de Geneviève qu’il n’a pas revue depuis 15 ans. Il décide alors de tout plaquer pour aller la retrouver. Elle est sur le point de mourir et souhaite le revoir une dernière fois. Leurs retrouvailles vont faire resurgir le passé.

Je n’ai pas envie d’en dire beaucoup sur ce livre. C’est un récit court (122 pages) qui aborde le thème de la disparition d’un enfant, de la douleur et de la séparation.

L’écriture de Laurence Tardieu est très rythmée et varie selon les parties et les émotions qu’elle veut nous faire partager.  Les sentiments sont justes, forts et les personnages attachants.

Ce livre a été un réel coup de coeur pour moi. Il est simplement magnifique et d’une extrême sensibilité. Attention cependant, on ne sort pas indemne de cette lecture.

Ma note : 5/5

 

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