Mémé dans les orties d’Aurélie Valognes

4ème de couverture :

Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre – certains diraient : seul, aigri, méchant –, s’ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ? Éviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d’escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie… jusqu’au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 93 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur.
Un livre drôle et rafraîchissant, bon pour le moral, et une véritable cure de bonne humeur !

Mon avis :

Un bandeau sur le livre prometteur, un quatrième de couverture qui invite à la lecture, une auteur dont le style léger et frais m’avait déjà séduite, voilà tous les ingrédients pour me plaire et me donner envie de découvrir le premier roman d’Aurélie Valognes. Malheureusement, cette lecture n’a pas été à la hauteur de mes attentes et honnêtement je me suis même un peu ennuyée.

Ferdinand habite au 8 rue Bonaparte dans un immeuble ancien. Depuis qu’il s’est séparé de sa femme (elle est partie avec le facteur), il ne côtoie que des femmes qui pour lui ne sont que des mégères. La palme d’or revient tout de même à sa concierge Madame Suarez qu’il qualifie perpétuellement de « dinde » et cherche des noises sans arrêt à ses locataires. Mais Ferdinand n’est pas un ange. Il passe son temps à manigancer des plans pour être désagréable avec ses voisines. Jusqu’au jour, une petite fille d’une dizaine d’année, Juliette va bouleverser sa vie. Elle va lui ouvrir les yeux sur tous les moments ratés de sa vie et  le conduire à changer complètement sa façon d’aborder les autres.

J’ai trouvé les personnages caricaturaux : la femme qui quitte son mari pour partir avec le facteur, la concierge qui se prend pour un chef qui mène son entourage à la baguette, le plombier qui est obligatoirement portugais et la petite fille qui forcément va faire craquer le vieux bougon. Les situations sont, à mon goût également, plus que prévisibles. Ferdinand ne peut pas être mauvais tout au long de ce roman. Cependant, dans la vraie vie un tel changement m’aurait semblé un peu rapide et Juliette aurait eu un effet magique sur ce vieil acariâtre.

Aurélie Valognes nous offre ici un roman léger et frais qui pourra plaire à ceux qui ont envie de passer un petit moment sans prise de tête.

Ma note : 3/5

6 commentaires sur “Mémé dans les orties d’Aurélie Valognes

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