Premières lignes #19

Bonjour à tous,

Aujourd’hui c’est dimanche et comme tous les dimanches c’est le rendez-vous hebdomadaire avec les premières lignes (rendez-vous initié par Ma Lecturothèque). Le principe reste inchangé : on prend un livre et on en cite les premières lignes.

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous présenter les premières lignes de Au petit bonheur la chance d’Aurélie Valognes. C’est la couverture qui une fois de plus a attirée mon attention. Les petites fleurs ont remplacé les couverture vichy de ses précédents romans. A l’inverse des autres livres de l’auteure, l’action ne se déroule pas à notre époque. En 1968, suite à la séparation de ses parents, Jean, 6 ans se trouve confié à sa grand-mère pour une période qui aurait dû être courte. Cependant, ce placement va durer plus longtemps que prévu. Une véritable histoire d’amour va naître entre Jean et Mémé Lucette.

Mais je vous laisse plutôt en découvrir les premières lignes.

1

Prendre la poudre d’escampette

Jean est un rêveur : il a toujours le nez en l’air, perdu dans ses pensées. Alors, immanquablement, il se fait surprendre par le plus banal caillou sur sa route et se retrouve, aussitôt, les quatre fers en l’air. Chaque fois, le petit garçon se relève d’un bond en murmurant « même pas mal ». Pour se souvenir de ne pas pleurer. Pour se convaincre que ce n’est pas douloureux.

A 6 ans, ses genoux cicatrisent bien, et son orgueil reste intact : il se fiche pas mal de ce que pensent les autres, ceux devant qui il s’étale une dizaine de fois par jour. A chaque dégringolade, il repart, comme il est venu, en chantonnant.

Marie, sa mère, aurait aimé lui apprendre à avancer sans trébucher. Elle aurait voulu lui épargner ces chutes inutiles, qui la blessent autant que lui. Peut-être aurait-elle pu lui conseiller de lever un peu plus les pieds ?

Avez vous déjà lu ce livre ? Qu’en avez vous pensé ? Vous tente-t’il ?

Bon dimanche à tous et bonne semaine.

 

Laisser un commentaire

Un site Web propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑