La solitude du gilet jaune de Zoé Brisby

4ème de couverture:

En se rendant à son travail chez Poplait, géant du yaourt, une jeune femme dynamique est obligée de faire une pause dans sa vie tourmentée car sa voiture tombe en panne. En retard pour une réunion capitale, elle est condamnée à attendre sur un bord de route en portant le gilet jaune réglementaire. Pourtant, rien ne se passe comme prévu : le dépanneur tarde, les rencontres improbables s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Un clochard-philosophe, une mamie fan de vodka, un neurochirurgien croisent son chemin pour le meilleur… ou pour le pire.
Pendant que son ami Marc fait tout pour empêcher la terrible Agnès de lui voler son travail et Gladys sa patronne cyclothymique de la renvoyer, elle est témoin d’un étrange événement qui pourrait bien renverser l’avenir de Poplait et peut-être même le sien.
Une panne et un gilet jaune peuvent-ils vraiment changer votre vie ?

Mon avis :

Je tiens à remercier Zoé Brisby ainsi que City Edition pour l’envoi de ce service presse. C’est le deuxième livre de l’auteur que je lis et que je chronique sur mon blog et j’avais bien apprécié ma première lecture L’habit ne fait pas le moineau.

Ce livre retrace la journée de l’héroïne (et oui, l’auteur a choisi de ne pas lui donner de prénom). Au cours du trajet qui la sépare de son entreprise, elle va être victime d’une panne et va passer de longues heures au bord de la route, vêtue d’un gilet jaune de sécurité obligatoire. Alors qu’elle patiente (ou plutôt qu’elle s’impatiente) avant l’arrivée de la dépanneuse, plusieurs personnes vont s’arrêter et entamer la conversation avec elle : des motards de la gendarmerie nationale, un enfant de onze ans et demi, quatre adolescents, un séduisant homme en MG et un ancien professeur de philosophie…

J’ai beaucoup aimé l’héroïne du roman. Je me suis beaucoup amusée de ses péripéties comme par exemple le moment où elle contacte la compagnie d’assurance et qu’elle a du mal à se faire comprendre par ses différents correspondants, ou bien quand elle perd la raison à cause des gendarmes. J’ai beaucoup aimé son côté soupe au lait, la façon dont elle répond à ses interlocuteurs. Les autres personnages du roman m’ont aussi agréablement surprise : j’ai trouvé l’enfant de onze ans et demi très mature et plein de bon sens. La mamie aux cheveux violets n’était pas sans me rappeler une certaine Maxine, héroïne d’un autre roman de Zoé Brisby, j’ai aimé sa répartie et sa fraicheur malgré son âge. Les collègues de travail ont également distraite que ce soient les deux »méchantes » Gladys et Agnès ou encore le meilleur ami Marc qui défend corps et âme l’héroïne. Dans ce roman, de nombreux personnages se succèdent et apportent tous de la gaieté à l’histoire.

La journée de la jeune femme au gilet jaune parait interminable et pleine de rebondissements alors qu’elle n’aurait dû être qu’une journée comme les autres. Est ce le port de ce fameux gilet qui en est la cause ?

L’auteur s’est inspiré de sa propre expérience. En effet, Zoé Brisby, avant d’être auteur, a exercé différents métiers, dont un dans un grande entreprise agro-alimentaire. Un jour, sur le chemin du travail, elle est tombée en panne, voici comment est né ce roman.

Ce roman est un roman drôle mais pas que. Il nous fait comprendre qu’à certains moments de la vie, il faut savoir prendre du recul par rapport à sa vie professionnelle ce qui n’est pas toujours facile. Les collègues ne sont pas toujours les meilleurs amis du monde et qu’un jour le vent peut tourner. La morale de cette histoire pourrait être qu’il est important de croire en soi, c’est cela qui nous fait avancer.

Ce roman m’a permis de passer un agréable moment de lecture. Une fois encore, j’ai apprécié  le style drôle et léger et parfois incisif de l’auteur. Cette histoire est originale et a été pour moi un rayon de soleil, un petit moment de fraicheur. Une petit lecture feel-good que je vous recommande si vous cherchez une histoire qui sort des sentiers battus.

Ma note : 3.75/5

 

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