Et elle me parla d’un érable,du sourire de l’eau et de l’éternité d’Antoine Paje

4ème de couverture :

Alexandre a tout pour être heureux : un physique avenant, une excellente situation professionnelle et un bel appartement. Dorloté par sa voisine qui lui mitonne des bons petits plats, il semble épanoui. Mais lorsque la vieille dame meurt seule à l’hôpital, il commence à prendre la mesure du désert affectif qu’est en réalité sa vie, et surtout son manque évident d’attention envers autrui. Il décide alors de reprendre contact avec un vieil ami qu’il retrouve père de famille épanoui et marié à une femme remarquable. Grâce à ce couple, aussi amoureux que bienveillant, Alexandre va peu à peu s’ouvrir au monde, aux autres, et se mettre à l’écoute des minutes décisives qui vont changer son existence de manière radicale.

Mon avis :

Il y a des romans dont on voit souvent la couverture sur internet mais qui n’attire que peu notre attention. La semaine dernière en allant me promener parmi les rayonnages de ma librairie préférée à la recherche d’un second livre pour le  Challenge littéraire : Suivez le thème, j’ai acheté ce roman d’Antoine Paje que j’ai dévoré le sourire aux lèvres.

L’auteur nous invite à découvrir la vie d’Alexandre Khraunos (petit clin d’œil au dieu Chronos, dieu du temps et de la destinée dans la mythologie grecque), un jeune home célibataire originaire de Tours. A 26 ans, après des études de comptabilité et de gestion, il décide de quitter sa province et emménage à Paris dans un « immeuble de vieux » comme lui précise l’agente immobilière au cours de sa visite. Dès les premiers jours, il se lie d’amitié avec l’une de ses voisines âgée de 80 ans : Elise Beauregard. Un soir en rentrant du travail, il aperçoit devant la porte de son immeuble une ambulance. Elise est emmenée à l’hôpital Saint Louis. Alexandre ne rendra qu’une seule visite à sa voisine lors de son hospitalisation. Le week-end suivant, en rentrant d’un séjour en Bourgogne, il apprend que sa voisine n’a pas survécu à la gangrène qui avait infectée un de ses membres. Une seule minute aurait pu faire changer le destins de ces deux personnes.

Dès la préface, l’auteur aborde la notion du temps et l’importance de chaque minute dans la vie d’un individu. « L’individu qui vivra soixante-dix ans dispose de 36 792 000 minutes devant lui. Celui qui vivra quatre-vingt-dix ans jouit d’une provision de minutes qui s’élève à plus de 47 millions ».  Ce roman n’est pas composé de chapitres. L’auteur a choisi d’offrir au lecteur dix neuf temps forts de la vie d’Alexandre, dix neuf minutes qui ont eu un impact dans la vie de son héros. Antoine est trop préoccupé pour se rendre compte du temps qui passe, pour prendre quelques minutes à observer le monde qui l’entoure et vivre la vie qu’il souhaite et non subir celle qui s’impose à lui. Grâce à ses différentes rencontres (en France mais aussi à l’étranger), le héros va modifier son destin et vivre pleinement la vie qu’il veut. Antoine Paje évoque également la notion de savoir dire non, ne pas toujours accepter ce que nous impose la société qui nous entoure.

J’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteur a choisi de construire son roman. Chaque minute est divisée en deux parties. Dans la première partie, l’auteur raconte la vie de son héros de façon romancée. Puis, à la fin, c’est Antoine qui interpelle le lecteur en faisant part de sa réflexion concernant ce passage de la vie de son héros. Il est relativement simple de se mettre dans la vie d’Alexandre qui est à mon avis assez semblable à celle de monsieur ou madame tout de monde, une vie composée de joie et de tristesse, de moments où tout va bien et de moments plus stressant.

Ce conte initiatique m’a fait réfléchir sur moi-même et m’a permis de mieux relativiser certaines situations. J’espère pouvoir juste maintenant réussir à mettre en application certaines notions et en particulier avoir la force de dire non.  J’ai lu ce livre juste au bon moment.

Ma note : 4.5/5

Rainbow

2 commentaires sur “Et elle me parla d’un érable,du sourire de l’eau et de l’éternité d’Antoine Paje

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